Dimanche 29 décembre – L’envol
A peine arrivée à l’aéroport (de Paris) que les coutumes africaines me rattrapent ! Au comptoir d’embarquement une dame me demande d’enregistrer une table (pliante !) comme bagage. J’essaye timidement de refuser, mais je me laisse convaincre par cette table innocente ! C’est après que les choses se compliquent, car après enregistrement, la table – hors gabarit, s’est transformée en sac à carreaux (à l’africaine !) avec vêtements pour bébé, pot de moutarde et même galette des rois ! Voyant ma réticence, la dame me passe sa fille au Bénin au téléphone (à qui ce colis était destiné), me montre sa carte de séjour, me donne son propre numéro de téléphone, etc … Certains me diront : ce n’est pas prudent ! Mais je sentais cette dame foncièrement honnête, n’avait qu’un but aider sa fille et ses 2 petits-enfants restés au Bénin. A l’arrivée, aucune complication, le gendre était bien là (malgré les 3h de retard de l’avion !! et oui …) pour récupérer les affaires.
Pour ce qui est du trajet en avion, je vous passe les problèmes techniques à répercussions qui retardent le décollage de 3h… J’ai eu à faire à un voisin au départ encombrant et endormi. Mais au moment du repas, le dialogue s’est ouvert : négociant en voiture entre Bruxelles et le Bénin. Très vite, il m’offre l’hospitalité à Cotonou et propose de me faire découvrir son pays. Je n’ai pas cherché à éclaircir ses intentions et me suis contentée de prendre sa carte … ;)
Arrivée à 23h à Cotonou : 29°C. Ca donne le ton ! Gado (un de mes futurs élèves) m’attend dans son costume traditionnel du dimanche et m’emmène à l’hôtel. J’apprends qu’il a fait le trajet spécialement de Djougou pour venir me chercher!!